:POUR UN FESTIVAL À VENIR
enquête sur le cinéma italien contemporain
enquête sur le cinéma italien contemporain
ESSI BRUCIANO ANCORA di D’Agostino – Lavorato, IT/FR 2017, 90’
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A côté de l’histoire officielle du Risorgimento, qui voit dans la création d’une Italie unie une révolution accomplie au nom de la civilisation et du progrès, il en existe une autre, longtemps restée en marge, semi-clandestine.
Elle brûle encore donner voix et corps à cette histoire parallèle, dans laquelle l’unification de l’Italie n’est rien d’autre qu’un processus de colonisation du Sud, encore en cours aujourd’hui.
Elle brûle encore donner voix et corps à cette histoire parallèle, dans laquelle l’unification de l’Italie n’est rien d’autre qu’un processus de colonisation du Sud, encore en cours aujourd’hui.
Organisé par FILEF NE asbl, en collaboration avec HUB BE-IT, Cinema Aventure, Museum of Resistance, AIF
On pourrait se demander pourquoi organiser un festival ou une revue sur le cinéma italien aujourd’hui. Au-delà des systèmes culturels et des productions nationales, la question qui se pose est celle de l’auteur, de l’artiste, y a-t-il encore une spécificité italienne, belge, française, allemande ? Certes, le cinéma, comme toutes les expressions, a sa propre taxinomie qui dépasse les identités nationales et les cultures de départ et/ou d’arrivée de ses auteurs. Compris comme une technique, il développe son propre monde parallèle, apatride et multiculturel par définition. Pourtant, il reste peut-être quelque chose de la première langue apprise et qui a contribué à construire ce regard, de la première langue apprise et de la première langue apprise.
qui a contribué à construire ce regard, de la culture dans laquelle on a grandi, de l’histoire civile qui a traversé le pays dans lequel on est né et formé. En nous donnant comme coordonnées d’une part la dimension d’auteur qui se place sur un terrain extra-national et d’autre part un regard que nous pourrions définir anthropologique, dans sa recherche de l’identification de traits communs, nous pouvons peut-être imaginer marquer les premiers points d’une carte que nous voudrions devenir au fil des années, l’horizon d’atterrissage de tous ceux qui veulent encore vivre et rêver, de tous ceux qui veulent encore avoir la capacité de vivre et un imaginaire différent. Felice D’Agostino – Arturo Lavorato, Fabrizio Ferraro et Paolo Benvenuti seront les protagonistes de cette première édition dans laquelle nous présentons deux auteurs (qui sont en réalité trois) et rendons hommage à l’œuvre d’un auteur peut-être peu connu, mais dont l’expression est rigoureuse et puissante.
qui a contribué à construire ce regard, de la culture dans laquelle on a grandi, de l’histoire civile qui a traversé le pays dans lequel on est né et formé. En nous donnant comme coordonnées d’une part la dimension d’auteur qui se place sur un terrain extra-national et d’autre part un regard que nous pourrions définir anthropologique, dans sa recherche de l’identification de traits communs, nous pouvons peut-être imaginer marquer les premiers points d’une carte que nous voudrions devenir au fil des années, l’horizon d’atterrissage de tous ceux qui veulent encore vivre et rêver, de tous ceux qui veulent encore avoir la capacité de vivre et un imaginaire différent. Felice D’Agostino – Arturo Lavorato, Fabrizio Ferraro et Paolo Benvenuti seront les protagonistes de cette première édition dans laquelle nous présentons deux auteurs (qui sont en réalité trois) et rendons hommage à l’œuvre d’un auteur peut-être peu connu, mais dont l’expression est rigoureuse et puissante.
